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By Lionel ARCE-MENSO

Seven wolves were taken between 2008 and 2012. The new plan provides for a very significant increase in this quota of wolves to be killed.

AFP Photo / Valéry HACHE

The future will tell whether the execution of the new wolf plan lives up to its expectations.

But this program of actions combining prevention, defense of herds, management of the species as well as compensation for breeders, received unanimous support from members of the national wolf group yesterday.

A consensus that Christophe Castaner, the president of the national group is happy to have found. The PS deputy of Alpes-de-Haute-Provence underlines “a real adhesion” of the breeders and the support for example of the Nicolas Hulot Foundation.

This plan includes several innovations.

A sharp increase in the number of wolves to be collected

First, the number of wolves to be collected each year has risen to 24 (down from 11 in 2012). A figure derived from a learned mathematical model supposed to both preserve the species and prevent too much proliferation.

This quota will be revisable at any time, indicates Christophe Castaner.

Collective defense fire near herds Until now, a relatively complex system allowed herders to respond in a graduated way depending on the number of attacks on their herd. With the authorization of their prefect, they could resort to frightening shots, defensive shots and then sampling shots.

The novelty of this wolf plan is the possibility of organizing collective sampling shots in the immediate vicinity of the herds. These shots are said to be carried out by groups of around ten people, including the breeder but also hunters, and under the methodological control of the National Office for Hunting and Wildlife.

The new wolf plan also provides for reinforcing the means of defense by liberalizing smooth-bore defensive fire and facilitating rifled-barrel fire.

The survival of the species, “a commitment from France”

The other part of the plan concerns the biological monitoring of the animal. Data has been updated. “We were working on analyzes which for some were four years old,” notes the president of the Wolf Group. We have made progress in information literacy. ”

And Christophe Castaner also recalls that this biological monitoring induces the survival of the species, “a commitment from France”.

Par Lionel ARCE-MENSO

Sept loups ont été prélevés entre 2008 et 2012. Le nouveau plan prévoit une hausse très significative de ce quota de loups à tuer.

Photo AFP/Valéry HACHE

L’avenir dira si l’exécution du nouveau plan loup est à la hauteur des espérances qu’il porte.

Mais ce programme d’actions mêlant la prévention, la défense des troupeaux, la gestion de l’espèce comme l’indemnisation des éleveurs, a recueilli hier l’unanimité des membres du groupe national loup.

Un consensus que Christophe Castaner, le président du groupe national est heureux d’avoir trouvé. Le député PS des Alpes-de-Haute-Provence souligne “une vraie adhésion” des éleveurs et le soutien par exemple de la Fondation Nicolas Hulot.

Ce plan comporte plusieurs innovations.

Un nombre de loups à prélever en forte hausse

D’abord, le nombre de loups à prélever chaque année est remonté à 24 (au lieu de 11 en 2012). Un chiffre issu d’un savant modèle mathématique censé à la fois préserver l’espèce et empêcher une trop grande prolifération.

Ce quota sera révisable à tout moment, indique Christophe Castaner.

Un tir de défense collectif à proximité des troupeauxJusqu’ici, un système relativement complexe autorisait les éleveurs à une réponse graduée en fonction du nombre d’attaques sur leur troupeau. Sur autorisation de leur préfet, ils pouvaient recourir à des tirs d’effarouchement, des tirs de défense puis des tirs de prélèvement.

La nouveauté de ce plan loup, c’est la possibilité d’organiser des tirs de prélèvement collectifs à proximité immédiate des troupeaux. Ces tirs seraient effectués par des groupes d’une dizaine de personnes dont l’éleveur mais aussi des chasseurs et sous le contrôle méthodologique de l’office national de la chasse et de la faune sauvage.

Le nouveau plan loup prévoit également de renforcer les moyens de défense en libéralisant les tirs de défense à canon lisse et en facilitant les tirs au canon rayé.

La survie de l’espèce, “un engagement de la France”

L’autre partie du plan concerne le suivi biologique de l’animal. Des données ont été réactualisées. “On travaillait sur des analyses qui pour certaines avaient quatre ans, constate le président du groupe loup. Nous avons progressé en maîtrise de l’information.”

Et Christophe Castaner rappelle aussi que ce suivi biologique induit la survie de l’espèce, “un engagement de la France”.

via: Environnement | 24 loups pourront être prélevés